Quelques sons et lumières de l’univers
L’ASTRE MARTELANT

Les savants ont découvert l’existence d’astres qui palpitent et émettent des sons semblables à ceux d’un marteau. Ils ont trouvé en outre, qu’ils émettent des ondes de force d’attraction dites de gravitation capables de passer à travers n’importe quel objet. En raison de ces deux caractéristiques :
le martellement. Et la diffusion, ces astres constituent ce que l’on appelle aujourd’hui des ″marteaux piqueurs″ cosmiques.
C’est, exactement, ce que le Noble Coran a résumé dans un verset superbe. Qui dit :
« Par le ciel et par l'astre martelant (Attarek), Et si tu savais ce qu'est l'astre martelant? C'est l'étoile qui transperce (Athakib). » (At-Tariq – 1 à 3)
Etymologiquement parlant, le terme ″taraka″ signifie : ″Frapper à la porte″. Et jusqu’à ces dernières années, les exégètes interprétaient le terme ″Attarek″ par ″celui qui frappe à la porte″ ou par ″le visiteur de nuit″. Cette dernière expression est consacrée dans la langue arabe, car un visiteur nocturne frappe toujours à la porte ; laquelle porte restait ouverte la journée, du temps où les gens vivaient dans la quiétude !
Quand au terme ″Thakeb″, il signifie transperçant. Les exégètes disaient qu’il exprime l’intensité lumineuse de l’étoile qui transperçait les ténèbres. Ils pensaient essentiellement à Saturne, l’une des étoiles les plus brillantes de notre système..
Avec les découvertes spatiales, le terme ‘’martelant’’ prend toute une signification scientifique et exprime avec précision la nature du son émis par ces astres. Quant au ‘’transpercement’’, on sait depuis quelques décennies, que les ondes électromagnétiques, rayons gamma X et autres ainsi que les lignes de forces gravitationnelles du cosmos passent à travers les corps et maintiennent la structure du ciel en extension ! C’est une merveilles scientifique du Coran n’est-ce pas ?.
LES ASTRES ASPIRATEURS

Depuis la fin du XXème, les physiciens de l’espace ont découvert l’existence d’étoiles éteintes et effondrées appelées : ‘Trous noirs’’. Celles-ci présentent trois caractéristiques :
1 – Elles sont invisibles
2 – Elles gravitent à des vitesses vertigineuses
3 - EIles possèdent une force gravitationnelle telle qu’elles sont capables d’attirer n’importe quel corps qui passerait à proximité.
Elle jouent le rôle d’un ″aspirateur cosmique géant″, qui balaye l’espace sur l’étendue de la galaxie où elles évoluent.
Ces trois propriétés sont superbement décrites, dans le Noble Coran,
Allah dit :
« Je ne jurerai donc pas par celles qui se cachent qui courent vite et s’abritent ; par la nuit qui s’avance et le matin qui respire (s’épanouit) » (At-Takwir – 15 et 16)
En fait, s’agissant de découvertes très récentes et basées d’abord sur des théories confirmées par des observations d’effets, il est prudent de vous donner un très bref aperçu de ce qu’en dit la science. Celle-ci peut se tromper et se corriger ; tandis que le Coran, parole d’Allah, ne se trompe jamais. Vérité éternelle, le Coran ne doit pas être mis en concurrence avec des théories évolutives. Mais ces découvertes peuvent nous aider à comprendre des Versets restés jusque là au stade de l’interprétation spirituelle.
Avant d’interroger la science, voyons d’abord la signification exacte des trois termes coraniques qui qualifient ces créatures de ″notre ciel nocturne″ :
″Al-Khounnas″ qui se dissimulent, qui se rétractent ou qui se cachent.
″Al-Jawari″ qui courent vite.
″Al-kounnas″ qui s’abritent ; se dit spécialement pour un animal (gazelle, buffle…) qui rentre le soir dans son gîte.
Jusqu’à nos jours, les exégètes ont pensé aux étoiles qui courent la nuit et se dissimulent le jour.
Certains savants de nos jours, voient plutôt dans ces trois expressions une allusion aux ″Trous Noirs″. Ce serait donc une merveille scientifique du Coran qui aurait devancé les dernières découvertes de plus de quatorze siècles.
Sans aucune certitude sur cette nouvelle interprétation, jugeons en par ce que disent les physiciens de l’espace :
Le trou noir le plus rapide jamais observé
Publié le lundi 4 décembre 2006.
La théorie de la Relativité Générale, achevée par Albert Einstein en 1916, prédit l’existence de trous noirs, des structures immenses dont la densité est si importante que toute l’énergie est concentrée en un minuscule point, une singularité, qui engloutit toute matière ou énergie passant à proximité. C’est d’ailleurs de là que vient le nom de "trou noir" : un tel astre n’émet pas de lumière puisqu’il absorbe tout. La théorie prédit, pour une masse donnée, le rayon en-dessous duquel un astre s’effondre en trou noir, appelé rayon de Schwarzschild [1] ; elle prédit aussi une vitesse maximale à laquelle il peut tourner sur lui-même sans violer les lois de la physique. Certains trous noirs ne tournent pas sur eux-mêmes (ils sont alors appelés trous noirs de Shwarzschild), et d’autres oui (appelés trous noirs de Kerr).
Le système GRS 1915+105 (vue d’artiste).
A droite, l’étoile dont la matière est attirée par le trou noir, à gauche. On reconnait le disque d’accrétion, et la matière éjectée à des vitesses relativistes par les "pôles" du trou noir. Crédits : NASA/Honeywell Max-Q Digital Group/Dana Berry.
Bien qu’ils n’émettent pas eux-mêmes de la lumière, il est cependant possible de détecter les trous noirs indirectement par la matière qui tourne autour en formant ce qu’on appelle un disque d’accrétion [2], ainsi que par les jets de matière émis à une vitesse approchant celle de la lumière suivant l’axe formé par ce disque [3] : toute cette matière étant fortement accélérée, elle émet de grandes quantités de rayonnements ayant un spectre bien particulier. L’un des trous noirs connus, découvert en 1994, est situé aux frontières de notre galaxie dans la constellation de l’Aigle (Aquila), à environ 35000 années-lumière de la Terre, et porte le doux nom de GRS 1915+105. Pesant environ 14 masses solaires, il attire inexorablement la matière de sa compagne, une étoile similaire à notre Soleil. Et c’est cette matière orbitant autour de lui qui, en émettant des rayonnements bien caractéristiques, nous est visible et nous renseigne sur le trou noir.
Une équipe du Harvard-Smithsonian Center for Astrophysics (USA), en collaboration avec des chercheurs du MIT (USA) et du Max Planck-Institut für Astrophysik (Allemagne), a procédé à des mesures spectrales de rayons X sur le système GRS 1915+105. Connaissant le spectre du disque d’accrétion d’un trou noir, il est possible d’en déterminer le rayon central, correspondant au rayon de Schwarzshild du trou noir. Or, plus un trou noir tourne vite sur lui-même et plus son rayon est petit : connaissant ce dernier, il est alors possible de remonter à la vitesse de rotation de l’astre.
Les scientifiques ont ainsi déterminé que GRS 1915+105 tourne sur lui-même 950 fois par seconde, ce qui est un record. Son rayon calculé n’excède pas 42 km, et la matière située au bord de ce rayon a une vitesse qui égale 50% la célérité de la lumière. La vitesse maximale de rotation imposée par la Relativité est déterminée par l’impossibilité de dépasser la célérité de la lumière ; selon les équations relativistes, GRS 1915+105 tourne à 98% de cette vitesse limite, ce qui en fait le trou noir de Kerr le plus rapide jamais observé.
Selon les chercheurs, de tels trous noirs pourraient être chose courante dans l’Univers ; à part sa vitesse de rotation, ses caractéristiques ne sont pas si gargantuesques. Pour comparaison, le trou noir siégeant au centre de notre galaxie a une masse estimée entre 3,2 et 4 millions de masses solaires, un diamètre de moins d’un dixième du rayon de l’orbite terrestre, et ferait un tour sur lui-même en onze minutes.
Brève proposée par P. HIREL
Références :
(1) "The Spin of the Near-Extreme Kerr Black Hole GRS 1915+105", J.E. McClintock, R. Shafee, R. Narayan, R.A. Remillard, S.W. Davis,L.X. Li, Astrophysical Journal Vol. 652, No.1, Part 1, p.518 (Nov.2006)
(2) L’article sur le site du CFA
(3) L’article sur le site de la NASA
[1] Tout astre possède un rayon critique en-dessous duquel il atteint une densité critique, au-delà de laquelle rien ne pourra empêcher son effondrement en trou noir ; c’est le rayon de Schwarzshild. Une fois le trou noir formé, ce rayon est aussi appelé horizon des événements, limite au-delà de laquelle rien ne peut plus ressortir.
[2] La matière attirée par le trou noir est accélérée selon une spirale, émettant un rayonnement électromagnétique de fréquence d’autant plus élevée que sa vitesse est grande. A l’approche de l’horizon des événements, la matière émet ainsi des rayons X très énergétiques. Au-delà de l’horizon des événements, les théories prévoient que la matière est "happée" par le coeur du trou noir sans avoir le temps d’émettre du rayonnement.
[3] Ces jets de matière ne sont pas encore bien expliqués, mais une hypothèse privilégiée serait l’existence de champs magnétiques extrêmement intenses qui propulseraient violemment la matière qui ne s’effondre pas à l’intérieur du trou noir.
NON!... JE NE JURERAI PAS PAR LE CREPUSCULE
Ceci est une image du crépuscule polaire qui apparaît, habituellement, dans la région du pôle nord. C’est l’un des phénomènes naturels extraordinaires que les scientifiques ont mis de longues années avant d’en percer le mystère et d’en connaître les secrets.
En fin de compte, il apparaît, nettement, qu’il se forme à cause du champ magnétique terrestre. Il représente, en effet, un moyen de défense de notre planète contre les vents solaires mortels que le champ magnétique se charge de disperser et de ‘’brûler’’, éloignant de nous, ainsi, tout danger. Au lieu de nous brûler, nous avons le loisir de contempler ce merveilleux spectacle.
Ce formidable phénomène ne mérite-t-il pas que Dieu l’utilise pour jurer ?
« Non!... Je jure par le crépuscule, et par la nuit et ce qu'elle enveloppe, et par la lune quand elle devient pleine! Vous monterez, certes, par des étages les uns sur les autres! Qu'ont- ils à ne pas croire? et à ne pas se prosterner quand le Coran leur est lu? » (Al-Inchiqaq – 16 à 21)
UN TISSU DE GALAXIES

Ce que vous apercevez n’est nullement une image d’un tissu pour une robe de soirée, mais bel et bien des étoiles et des galaxies sur des fils bien tissés du ciel. Chaque point sur cette image représente une galaxie qui comprend des milliards d’étoiles.
Il est vraiment remarquable que le Noble Coran ait précisé que le ciel est tissé.
« Par le ciel avec des trames! » (Adh-Dhariyat – 7)
LA MER EN EBULLITION

Voici une image au bord d’un océan où nous voyons comment des larves se déversent et surchauffent l’eau de mer. Cette photographie a été prise tout près du pôle nord. Personne n’avait connaissance de ce phénomène lors de la révélation du Noble Coran.
Mais, Dieu nous en a parlé et en a juré :
« Par At-Toûr! Et par un Livre écrit sur un parchemin déployé! sur un parchemin déployé! Et par la Voûte élevée! Et par la Mer portée à ébullition! (au Jour dernier) Le châtiment de ton Seigneur aura lieu inévitablement. Nul ne pourra le repousser. » (At-Tour – 1 à 8)
BARRIERE ENTRE LES DEUX MERS

Nous voyons, dans cette photo, une zone appelée isthme, qui sépare deux mers salées. Les savants ont trouvé qu’elle possède des caractéristiques différentes de celles des deux mers qu’elle sépare. Ils ont prouvé, en outre, que les propriétés physico-chimiques des deux mers séparées sont également différentes de l’une à l’autre. Malgré cette confluence entre les deux mers leurs eaux n’ont pas perdu leurs propriétés, l’isthme constituant une barrière ! La découverte de ce phénomène n’a eu lieu qu’à la fin du siècle passé !
Gloire à Allah qui nous en a informés avec précision il y a plus de quatorze siècles :
« Il a donné libre cours aux deux mers pour se rencontrer; il y a entre elles une barrière qui les empêche de s’altérer. Lequel donc des bienfaits de votre Seigneur nieriez- vous?» (Ar-Rahmane – 19 à 21)
Traduit par : Bakir Abousseddik
Adapté et commenté par : Mohammed Messen