Thoulkaranïn un Ingénieur de l’Antiquité
Mais, tout d’abord, qui est Thoulkaranïn ?
Certains historiens et certains exégètes, croyait qu’il s’agissait d’Alexandre Le Grand le Macédoine.
Toutefois, cette affirmation simpliste, n’a résisté aux analyses critiques et aux recherches plus récentes. En effet, l’Imam Cheikh Bayoud, dans son exégèse du Coran (Fi rihab el Coran) se réfère à une étude réalisée par un grand savant indou surnommé Abou-El-Kalam AZAD (1888 - 1958) pour la réfuter.
En effet, en rappelant les raisons de révélation des Versets coraniques mentionnés ci-dessus, et rapportées par la quasi-totalité des exégètes, Azad découvrit dans la Bible, (livre de Daniel) l’histoire d’un grand roi conquérant, croyant et ami de Daniel. Azad prouva, qu’il s’agissait du roi Perse ‘’Kôrech’’. Celui-ci appartenait à la dynastie achéménide (600-529 av. J-C). Il se faisait appeler ‘’Cyrus le Grand’’. On le surnommait également "Le Grand Roi Juste’’. C’est lui qui avait libéré les juifs détenus et torturés par les Babyloniens notamment par Bakhtansar. Il les avait aidés à retourner en Palestine et à reconstruire le temple de Salomon. Son action ne s’arrêta pas là car c’est lui qui fonda le Premier Empire Perse ; il usa de son tout génie militaire et de toute sa sagesse, pour unifier les états voisins, déchirés par les guerres et les conquêtes.
Les historiens contemporains estiment que son territoire s’étendait du fleuve ‘’Halys’’ à l’ouest à tout l’empire babylonien au sud et à l’est.
Tombe de Cyrus
Mais, pourquoi le Coran l’appela –t- il Thoulkaranïn ?
Thoulkaranïn signifie, en Arabe "l’homme aux deux cornes". Cette appellation avait dérouté certains exégètes qui ont pensé à un roi Himyarite de l’ancien Yémen, car ces derniers portaient un nom commençant par "Thou" qui veut dire "celui qui possède". D’autres disent qu’il doit ce surnom au rêve du Prophète Daniel, raconté par la Bible. Ce dernier aurait rêvé d’un bélier à deux cornes, tué par un bouc à une corne. Il en demanda la signification à l’Ange Gabriel. Il apprit ainsi que le bélier à deux cornes est un roi pieux qui viendra libérer les juifs et gouverner sur les terres d’Orient et d’Occident. Quant au bouc à une seule corne, ce sera un tyran qui reprendra le pouvoir sur ces terres. Le roi pieux a bel et bien été ‘’Kôrech’’, l’Homme Aux Deux Cornes’’. Il est même probable que pour mériter ce surnom venu du ciel, il aurait porté sur la tête un casque à "deux cornes", comme certains guerriers de ce temps-là. Le roi tyran fut Alexandre le Grand qui a reconquis le Moyen Orient et tué le dernier successeur de Cyrus : ‘’Dar le petit.’’
Azad nous apprend qu’une statue de Thoulkaranïn, portant deux ailes et deux cornes, aurait été découverte au XIVème siècle près de l’ancienne capitale perse Persopolis. Elle serait exposée dans un musée iranien.
Qui sont les Yajouj et Majouj ?
El Maraghi, grand exégète égyptien, se réfère à une encyclopédie (sans la nommer), à Ibn khaldoun, Ibn Mekkaoui et aux lettres de Ikhouan Essafa (sans précision non plus) pour affirmer que ‘’Yajouj (Gog) sont les Tatars et ‘’Majouj’’ (Magog) sont les Mongols. Ces deux peuples, descendants du même père ‘’Tork’’, avaient conquis le Tibet, la Chine, l’Antarctique et le Turkestan. Ils lançaient régulièrement des attaques contre les peuples voisins, pillant, brûlant et massacrant tout sur leur passage.
Quant à la fameuse digue, appelée "Porte de fer", elle se trouverait près de la ville de Gijon, dans le département de "Balkh". Le grand conquérant Timorlink serait passé près de ce barrage au XVème siècle en compagnie du savant Allemand Sild Bréguer. Celui-ci l’aurait mentionnée dans son journal de route. L’historien Espagnol Clavigo l’aurait également mentionnée dans son livre d’expédition en 1403. Clavigo était l’envoyé du Roi Castellan d’Andalousie auprès de Timorlink. Il dit que ce barrage s’appelait "Porte de fer" et se situait sur la route qui menait de Samarkand au Pakistan.
Ainsi, le manque de précisions de toutes ces sources, nous incite à faire plus de recherches pour situer ce barrage s’il existe encore. Les historiens et les archéologues qui disposeraient d’informations crédibles sont priés de nous contacter.
Pour le moment contentons-nous des Versets mentionnés ci-dessus !
« 83- « Et ils t’interrogent sur Thoulkarnaïn. Dis (leurs) : "Je vais vous en lire quelques récits"».
Ce sont les Juifs de Médine qui ont suggéré aux Koraïchites de la Mecque de mettre Mohammed (SAS) à l’épreuve pour savoir s’il était réellement Prophète.
"Pour te croire dirent-ils, donnes nous quelques nouvelles sur trois sujets : Un groupe de jeunes gens qui ont eu une aventure extraordinaire, un grand voyageur qui a conquis les terres d’Est en Ouest et sur l’âme".
La Sourate 18 du Coran lui fut alors révélée. Il importe de souligner que les deux expressions tout à fait particulière : "Ils t’interrogent" et "je vais vous en lire" sont sciemment utilisées pour nous faire sentir que le Messager du Coran ne fait que répéter ce qui lui est dicté.
Ainsi commence le récit de Toulkarnaïn :
« 84- C’est Nous qui lui avons permis d’affermir son empire sur terre, et l’avons doté de tous les moyens ».
Nous apprenons ainsi que c’est un conquérant puissant, qui a étendu son pouvoir sur de nombreuses terres. Il a été doté de tous les moyens nécessaires pour assurer sa mission de bienfaisance.
85- « (Un jour), il emprunta un certain chemin ».
86- « jusqu’à ce qu’il atteignit le Couchant. Il trouva que le soleil se couchait dans une source vaseuse. Et auprès d’elle, il trouva une certaine peuplade. Nous l’interpellâmes :
" Thoulkaranïn ! Tu vas soit les châtier soit leur rendre service !" ».
Dans ce Verset, nous apprenons deux faits importants :
Thoulkarnaïn recevait la Parole de Dieu, soit par révélation directe, soit par l’intermédiaire d’un Prophète que le Coran ne nomme pas. Ceci renforce l’hypothèse qui prétend que Korëch était accompagné par le Prophète Daniel, tel qu’il est dit dans la Bible.
Il a reçu la permission de Dieu, soit de châtier ce peuple dévoyé, soit de le ramener à la voix divine par la bienfaisance. Le Verset précédent nous disait qu’il avait reçu du Seigneur tous les moyens nécessaires pour assurer sa mission sur terre. La réponse de Korëch n’a pas été catégorique ; elle a été plutôt nuancée :
87- « Il dit : "Quant à celui qui a commis des abus, nous allons le punir ; et il sera ensuite ramené auprès de son Seigneur qui lui infligera un châtiment horrible.
88- « Quant à celui qui croit en Dieu et aura fait du bien, il recevra la récompense de sa bienfaisance et nous lui dicterons de notre loi ce qu’elle a de plus tolérant" ».
C’est donc un Roi juste et un prédicateur qui promet d’appliquer la loi de Dieu et de n’imposer aux peuples qu’il gouverne qu’une religion tolérante et facile à pratiquer.
Il importe de souligner que tous les historiens s’accordent pour confirmer ce que le Coran a révélé il y a plus de quatorze siècles, à savoir : La dynastie des achéménides à la quelle appartient Korêch a été particulièrement tolérante vis-à-vis des autres religions.
Ce Verset nous apprend également un fait historique important : "Le Roi Juste" avait commencé sa conquête à l’ouest de son royaume, là où le mal et l’injustice sévissaient. Ensuite il passa à l’Est puis au Nord. Quand aux limites de son empire, les avis sont partagés. Le plus probable est qu’il soit arrivé à l‘Ouest, dans une étendue de l’horizon au dessus de laquelle le soleil se couche. Il s’agirait d’une mer ou d’un fleuve au bord du quel le chemin qu’il avait emprunté s’arrêtait. Là il y a une source qui se déverse dans une étendue marécageuse ou vaseuse. Ce serait donc l’embouchure d’un fleuve, ou un lac boueux. Je vous invite au passage, à apprécier cette image du texte coranique qui décrit le soleil se couchant "dans" une source à l’horizon.
De nombreux exégètes ont pensé à la rive de l’Océan Atlantique, au Maroc de nos jours; c’était le Maghreb de jadis, c'est-à-dire le "Couchant" en Arabe ; c’était également le bout du monde. Il pourrait également s’agir de la côte méditerranéenne non loin du Delta du Nil, là où la terre est vaseuse et noire ; le Coran la qualifie de "hama".
« 89- « Puis, il suivit (une autre) voie ».
90- « Et quand il eut atteint le Levant, il trouva que le soleil se levait sur une peuplade à laquelle nous n’avions pas donné de couverture( pour s’en protéger). Nous savions tout à son sujet ».
Il s’agissait apparemment d’un désert ou d’une région à climat doux où les gens vivaient dans la nature et sans abri. Certains commentateurs ont compris qu’il s’agissait d’un peuple primitif nudiste. Leur soumission fut apparemment facile, le Coran ne dit rien de plus à leur sujet. On peut situer cette région dans le désert de Thar ou la vallée du fleuve Indus.
Une œuvre bénévole au profit d’un peuple isolé…
« 92- Puis, il suivit (une autre) voie.
« 93- Et quand il eut atteint un lieu situé entre les Deux Barrières, il trouva en deçà une peuplade qui ne comprenait pratiquement aucun langage. »
Après le pays à l’Ouest et à l’Est, le "Roi aux deux cornes" s’en alla vers les régions montagneuses de l’Asie centrale. Partant de la Perse, ce serait vers l’Afghanistan et le Turkestan. Dans cette région, il y avait deux barrages. De quelle nature étaient-ils ? Était-ce des barrages hydrauliques ou simplement des barrages routiers ? Le Coran n’a pas jugé utile de nous le dire. Il est très probable qu’en barrant une route en haute montagne, ils remplissaient les deux fonctions. C’est là où notre conquérant avait réalisé son bel ouvrage de Génie Civil. Il y trouva une tribu retirée, probablement illettrée et ne comprenant pratiquement aucun langage des peuples voisins ; mais elle n’était certainement pas primitive ou ignorante, comme l’ont suggéré certains commentateurs, qui avaient interprété ce Verset à la lettre. Les négociations que les chefs de cette tribu avaient engagées avec Thoulkaranïn et les travaux qu’ils avaient réalisés sous sa supervision, le prouvent amplement.
94-"Ils lui dirent : Tholkarnaïn ! les Ya'joûj et les Ma'joûj (Gog et Magog) sont de véritables destructeurs sur terre. Pourrions nous te payer un tribut afin que tu ériges un rempart entre nous et eux"?
Ces gens étaient riches ; c’est pourquoi ils ont proposé de payer une rente pour la construction d’un rempart. Nous allons bientôt voir qu’ils possédaient des minerais de fer et de cuivre. Ils devaient même disposer d’ateliers pour la transformation de ces deux métaux. Ce qu’ils ne savaient pas faire, c’était l’ingénierie de grands ouvrages. Celui-ci était destiné à couper une route entre les plaines du royaume de Thoulkaranïn et les montagnes du nord. Ce sont là autant de renseignements précieux, que nous livre le Coran en quelques Versets. Ces informations devraient permettre aux historiens et aux archéologues de délimiter la région et l’époque exacte dans lesquelles se sont déroulés ces évènements et pourquoi pas, situer le barrage et son site.
Vu ses richesses, cette population subissait les convoitises de ses voisins. Au départ, ses chefs pensaient que ce nouveau conquérants était venu, à l’instar des autres, imposer sa loi et confisquer leurs biens. Très vite, ils ont compris que le Grand Roi avait des visées plus nobles. Le Coran nous les avait annoncés dès sa première campagne en Occident.
« 95- Il répondit: "Ce que Mon Seigneur m'a conféré vaut plus".
Il veut dire que le royaume et les richesses que Dieu lui a offert valent beaucoup plus que leur rente.
Thoulkaranïn n’a pas besoin d’argent, mais il a besoin d’une force ouvrière.
"Aidez moi plutôt avec une force ; je vais construise un remblai entre vous et eux.
Le procédé technologique
Il importe de souligner que Thoulkaranïn n’était pas venu avec une grande armée comme la plupart des conquérants, c’est pourquoi il exigea de la main d’œuvre.
Il précisa d’emblée la nature de son ouvrage : Il s’agissait d’ériger par-dessus la route à couper, une digue faite de remblai. Est-ce un remblai rocheux extrait de la montagne ou un remblai tout venant ramené de la vallée ? Les deux matériaux disponibles sur place, pouvaient convenir. Mais je pencherai plutôt vers le tout venant qui est plus facile à extraire et à transporter et plus rapide à amasser. Le terme arabe "radm" utilisé par le Coran, le suggère d’ailleurs.
Une fois le remblai constitué, l’ingénieur procéda à son blindage.
« 96- "Apportez- moi des blocs de fer, dit-il". »
L’expression arabe "Zoubar" peut signifier blocs ou gros barreaux. Ces derniers allaient être empilés sur le remblai, jusqu’à joindre les deux flancs de la montage. L’expression coranique est très expressive : "Saoua" veut dire joindre et mettre à niveau. L’ouvrage a été donc ancré dans la montagne et élevé jusqu’à atteindre le niveau des deux rives de la vallée.
Ainsi, l’Ingénieur des barrages du sixième siècle Av. J.–C. a eu recours à la main d’œuvre locale pour le transport des matériaux et pour la constitution du remblai ; il a eu recours aux fonderies pour la confection d’une quantité industrielle de blocs de fer. Nous pouvons imaginer ce gigantesque chantier et l’activité exceptionnelle que ce projet a procurée à cette population isolée.
Sur le plan technique, nous savons que le fer sort de fonderie sous forme de fonte ; celle-ci est fragile. L’ingénieur Thoulkaranïn lui a fait subir le traitement métallurgique que les aciéries modernes pratiquent de nos jours. Il est évident que les nombreux montagnards qu’il a embauché pour cette tâche, ont dû être formés et assistés de près.
« Puis, lorsqu' il en eut comblé l’espace jusqu’à la hauteur des deux montagnes, il ordonna : "Soufflez!" ».
Si le Coran ne nous l’avait pas dit, on n’aurait jamais pensé que six cents ans avant Jésus, les hommes savaient construire des souffleries aussi géantes pour attiser un feu aussi gigantesque tout le long d’une digue couverte de blocs de fer. L’air soufflé même de nos jours par les métallurgistes, joue un double rôle : Entretenir une flamme vigoureuse et chaude, et injecter de l’oxygène dans la fonte pour la réduire en acier. En effet, le gaz carbonique et l’oxyde de carbone dégagés par la flamme, assurent cette transformation. La teneur en carbone de l’acier ne doit pas dépasser 1.7%
L’ouvrage fut transformé en feu, dit le Coran. En première lecture, j’avais pensé que cette expression voulait simplement dire que le fer avait été élevé à une température telle qu’il avait la couleur de la flamme, c'est-à-dire un jaune pâle avoisinant les 1200 °C. Mais en me référant à la littérature du fer et ses dérivés, je me suis rendu compte que l’expression coranique renfermait une réalité technique bien connue : A cette température de recuit, le carbone et les impuretés renfermées dans les barreaux de fer brûlent en giclant des étincelles. La masse de fer qui recouvrait le remblai, s’est donc bel et bien transformée en un feu réel, comme nous le voyons dans un creuset de fonderie !
"Et lorsqu’il transforma l’ouvrage en feu, il ordonna :
Amenez-moi du cuivre en fusion que je vais verser pardessus."
L’Ingénieur de l’Antiquité passa donc à la phase ultime de consolidation de l’ouvrage et à la soudure des blocs d’acier entre eux. Les sidérurgistes savent que c’est une opération délicate et doit se faire dans des conditions de température et dans des délais bien calculés :
Le Coran utilise le terme "Elkitr" c’est à dire du cuivre en fusion. Celui-ci avait dû être préparé à l’avance, dans des fonderies sur le site.
Là encore Thoulkaranïn a fait appel à des ouvriers spécialisés, formés sur place.
De ce temps là et jusqu’à une époque peu lointaine, les hommes appelaient cuivre ses alliages laiton et bronze. Ils ne savaient pas purifier le cuivre tel que nous le faisons de nos jours. Les ouvriers de Thoulkarnaïn fabriquaient donc du bronze. Nous étions encore à l’âge du bronze.
Rappelons-nous que la température de fusion du cuivre et de ses alliages est de 1080 °C, Déversé sur de l’acier en feu à 1200 °C, il provoque une véritable trempe douce. L’acier se fragilise mais il devient très dur. Il est en plus protégé contre la corrosion rapide. Isolé de l’air libre par l’écran en bronze, son refroidissement est ralenti ; Les métallurgistes peuvent attester qu’il s’agit là d’un art métallurgique exceptionnel !
Que se passa-t-il lorsque l’ouvrage s’était refroidi ?
Le rempart consolidé était devenu aussi dur et robuste que l’acier trempé et aussi lisse qu’une plaque de cuivre polie. Le résultat escompté fut atteint :
« 97- Ainsi, ils ne furent capables ni de l'escalader ni de l'ébrécher ».
Ce constat du Coran est une attestation de réussite qu’il a discernée à l’ingénieur des barrages de l’antiquité.
Et Thoulkaranïn de conclure dans son "discours d’inauguration" :
« 98 C’est par la grâce de mon Seigneur que cet ouvrage a pu être réalisé! Et lorsque l’échéance fixée par mon Seigneur arrivera, il l’écrasera. La promesse de mon Seigneur est certitude".
Ainsi, Le Roi conquérant aux deux cornes, prêche sa foi en Dieu et exprime sa croyance au Jugement Dernier. Il dit qu’il a pu réaliser son barrage par la grâce de son Seigneur. Devant un ouvrage aussi grandiose, le Maître d’œuvre manifesta une modestie exemplaire. Malgré sa solidité, la construction s’écroulera bien le jour où Dieu, son Seigneur, donnera Son ordre de destruction. Dieu a promis une fin à tout et Sa promesse est certitude.
Cela me rappelle la déclaration des plus arrogantes du Président Algérien des années 70 qui s’adressa aux paysans à la cérémonie d’inauguration du barrage "Socialiste des Abadlas"en disant : "Maintenant nous n’avons plus besoin de lever les mains au ciel et prier pour la pluie". Ces paroles n’ont pas permis au barrage de se remplir jusqu’à nos jours !
Concernant le barrage de Thoulkarnaïn, l’ordre d’anéantissement aurait-il été donné ? aurait-il été enfoncé sous terre ? Est-il en ruine sous les décombre d’une montagne ? Existe-t-il encore de nos jours? Les archéologues pourront peut-être nous le dire…
Loin d’être économique, le procédé technologique de Thoulkaranïn a été néanmoins très efficace. Il employa les méthodes de traitement thermique et métallurgique appliqués encore de nos jours. Le Coran nous les a rapportés avec une précision étonnante, et dans un style inimitable.
La dernière déclaration de foi du "Roi Juste", jointe à sa réponse à la question posée par Dieu à sa première campagne, confirment qu’il était pieux, sage et intelligent. Ceci concorde avec les informations rapportés par la Bible dans le livre de Daniel (chapitres 8 à 10). De ce fait, et sauf avis contraire des scientifiques, les hypothèse sur son identité sont confirmées. Reste à confirmer l’existance actuelle ou ancienne de son ouvrage. Les Universités Iraniennes questionnées nous répondront je l’espère ! Ce serait alors, l’une des nombreuses merveilles historiques et scientifiques du Coran ! Elle pourrait constituer un excellent sujet de recheche pour un doctorat en histoire.
Qu’en pensez-vous ?
Je serai très heureux de recevoir vos commentaires et éventuellement des informations complémentaires sur cet illustre personnage de l’Antiquité et sur son ouvrage.
Pour ma part dès que j’en reçois, je vous le dirai.
Avec mes remerciements anticipés :
Mohamed MESSEN