LA LANGUE DU CORAN MÈRE DES LANGUES
Résumé d'une émission diffusée par la chaine "Arrahma" avec le Docteur Saïd Ibrahim Cherbini, par Slimane Messen – Modéré et enrichi par Mohammed Messen.
Nous savons tous que plusieurs langues parlées jadis ont disparu avec leurs peuples. A l’image de toutes les créatures, les langues naissent grandissent, se développent, vieillissent et finissent par mourir. Cependant, depuis quelques décennies ce phénomène semble s'accélérer et le nombre de langues disparues ou en voie de disparition ne cesse d'augmenter. Ceci inquiète de plus en plus les intellectuels et les scientifiques qui s’intéressent à la culture et aux civilisations humaines. De nos jours, un vif intérêt à ce phénomène se manifeste dans la communauté scientifique et plusieurs chercheurs ont commencé à étudier les causes de ces disparitions. C’est ainsi qu’à l’Université des Langues de Londres, il a été créé une nouvelle discipline consacrée à la : "Science du Langage Universel". La décision a été prise à la suite d’un congrès organisé sur ce sujet en novembre 2003. Dans cette nouvelle discipline, on étudie les langues d’une manière globale, en se basant principalement sur "l’analyse des sons et leurs interactions dans l’expression des mots".
Il ressort du recensement réalisé par les chercheurs de cette discipline, que parmi environ milles langues vivantes connues et anciennement parlées dans le monde, il n’en reste plus actuellement que 602, et le nombre de décès ne cesse d’augmenter. On compte actuellement près d’un décès par semaine ; ceci représente approximativement une cinquantaine de langues perdues par année. A ce rythme, les chercheurs pensent que d’ici le début du siècle prochain, il ne restera plus que deux ou trois langues vivantes à travers le monde. On site par exemple parmi les langues disparues : le Latin et le Nubien (langue de certains peuples de l’Égypte saharienne et du Soudan). En Inde, il a été recensé l’année passée, plus d’une trentaine de langues abandonnées. D’un autre côté, on n’assiste plus à de nouvelles naissances ou de reproduction de langue. En effet, comme toute créature, avant de disparaitre certaines langues primitives enfantaient des descendants. Ce fut le cas des langues latines, anglo-saxonnes ou africaines. La langue Arabe par contre est la seule pour laquelle on n’a découvert aucun parent jusqu’à ce jour.(1)
À la lumière de ce constat inquiétant, plusieurs études ont été poussées par différentes universités notamment aux États Unis et en Angleterre, pour déterminer quels seront les langues qui survivront à ce "cholera" des langues selon les termes du Docteur Saïd Ibrahim Cherbini. Toutes les pensées étaient alors orientées vers les langues dites vivantes dérivées du latin, tel que l’anglais et le français, ou le Mandarin ; ce dernierest parlé par la grande majorité des populations chinoises. Au départ, la langue Arabe n’était même pas sur la liste des études ou l’objet d’un intérêt spécifique.
C’est alors que le Docteur Saïd Ibrahim Cherbini, déclara-t-il,qu’il fut interpelé par ses connaissances de sa langue maternelle ; il se rappela des enseignements de la religion musulmane qu’il avait reçus pendant sa jeunesse, notammenten science coranique. Il présenta sa première thèse de Doctorat pour démontrer, et de manière strictement scientifique, que l’Arabe est la "Langue Mère" et qu’elle échappera à cette maladie qui anéantit les autres langues. Son étude a changé complètement l’orientation initiale des différentes pensées et lui a permis de placer la langue arabe sur le premier rang des intérêts des chercheurs. Actuellement le docteur Saïd prépare une nouvelle étude et compte présenter un deuxième doctorat pour prouver que la langue arabe fut sans aucun doute, la première langue parlée par l’Homme sur terre et demeurera éternellement. Actuellement, tout le monde s’accorde sur l’importance de l’anglais comme langage dominante dans les domaines scientifiques économiques et surtout informatiques. C’est grâce à ces sciences qu’elle a pu se développer, et qu’elle doit sa survie ; mais elle ne restera pas pour autant une langue de communication courante. Il en est de même pour le mandarin qui malgré le fait qu’il soit parlé par plus d’un milliard d’êtres humains, il souffre d’un grand nombre de maladies qui le poussent vers l’abandon. Tous les spécialistes soutiennent par contre que la langue arabe ne révèle aucun signe de faiblesse, tels que le vieillissement ou l’altération qui l’amèneraient à disparaitre. Mieux que cela, elle devient une langue de référence dans les ateliers de recherche et d’analyse des linguistiques.(2)
La nouvelle science du langage universel qui se charge de l’analyse et de l’étude des sons, a permis de mettre l’accent sur les irrégularités qui peuvent altérer les mots dans une langue et qui les entrainent vers la déclinaison, tel une personne vieillissante qui se voit courber le dos avant de s’éteindre. Ces irrégularités phonétiques les amènent peu à peu à l'abandon ou à leur remplacement par d’autres mots. On a pu ainsi définir les critères phonétiques qui permettent d’évaluer la bonne santé d’une langue et de juger de sa longévité. On peut citer par exemple le son « A » et « El ou AL » comme étant les sons qui maintiennent la bonne santé, de même que le son « Bea ou bi ». Le son « R » roulé est considéré comme l’âme d’une langue. On remarque que ces sons sont omniprésents dans la langue arabe. Le son "El" est utilisé comme préfixe des noms définis. Les adeptes du français se réjouissent du fait que le son « L » est très fréquent, notamment dans les articles définis ; de ce fait, ils pensent avoir plus de chance de voir leur langue vivre encore longtemps. Mais en fait on lui accorde, pour d’autres faiblesses, tout au plus soixante-dix ans de survie. L’anglais par contre, malgré sa suprématie dans le domaine technique, souffre d’une grande quantité de sons étouffants et soufflants. La transcription ou l’orthographe des mots en Anglais comme en Français est souvent hasardeuse. Ces deux langues disposent d’un grand nombre de cas de conjugaison. Beaucoup de mots contiennent des lettres non prononcées. On sait que de par sa nature le cerveau humain est partisan du moindre effort et on voit que de plus en plus, les nouvelles générations anglaises par exemple, se lassent vite d’aller chercher dans une vingtaine de mode de conjuguer le verbe qu’il faut ; elles vont se contenter de rajouter le mot qui exprime le moment de l’action. Ils vont dire par exemple : I go tomorrow, au lieu de dire : I Will go …, I go yesterday, au lieu de I went. Cette formulation est actuellement acceptée dans pratiquement toutes les écoles primaires et secondaires en Angleterre.(3)
La situation est encore plus significative pour la langue chinoise, car malgré son ancienneté et sa richesse en sons (plus de soixante), elle souffre d’un grand handicap, celui de la perte de ses pronoms personnels et de la conjugaison des verbes dans leur temps. Les chinois ont tendance à remplacer le pronom personnel « je » par leur propre nom, de même que pour les autres pronoms personnels par les noms des personnes qu’ils désignent ; pour la conjugaison des verbes ils agissent comme les anglais :ils ajoutent simplement le mot qui définit le temps. Cette élimination progressive de certains mots du vocabulaire d’une langue la rend de moins en moins expressive ; on assiste parfois à la reprise de ces mots perdus à des moments tardifs, ou à leur remplacement par de nouveaux mots empruntés à une autre langue(4) . Cette tendance au remplacement va conduire cette langue à un seuil ou les générations prochaines ne se comprendront presque plus. Tel est le cas du Latin ou des écrits originaux bibliques ; seule une minorité de spécialistes peuvent les lire et les comprendre.
La science du langage universel étudie également les liaisons génétiques entre les langues. Comme on vient de le mentionner on remarque fréquemment dans une langue, la présence de mots empruntés à une autre avec un changement de prononciation pour les accommoder aux sons habituels du peuple qui les utilise. Voici quelques exemples :
Le mot « Talaka » qui trouve son origine en arabe et qui veut dire échappa ou démarra et exprime un mouvement brusque, se retrouve dans l’expression anglaise « Talk » et qui exprime un genre de discourt où seul l’orateur parle, sans qu’il soit interrompu; l’expression anglaise « I amgoing to attend a talk » veut dire je vais assister à un discourt où il n’y aura ni discussion ni commentaire. Comme vous pouvez le constater le mot contient le son « L » mais celui-ci n’est pas prononcé.
Voici un autre exemple dans la langue nipponne qui utilise les terminaisons identiques à la langue arabe : le son « At » pour la troisième personne du singulier féminin : « HyiaAkalat », « Hyiacharibat »
Le son « Tou » pour la première personne du singulier : « Ana Akaltou », « Ana charibtou »
Le son « Na » pour la première personne du pluriel : « Nahnouakalna », « Nahnoucharibna». C’est également vrai pour l’Italien.
Après plusieurs recherches, le docteur Saïd découvre que la flotte Himyarite issue du Yémen avait une certaine domination sur les mers du Japon durant le règne de la dynastie Himyarite, ce qui a entrainé une influence de l’Arabe sur le langage nippon.
En arabe la définition des temps se limite aux trois périodes : le passé, le présent et le futur ; la conjugaison des verbes est aussi simple, car elle est basée sur le changement de la syntaxe du verbe sur trois formes.On dit par exemple :
Au passé : «Akala Ahmed», Ahmed a mangé ;
Au présent : «yakoulou Ahmed», Ahmed mange ;
Au future : «sayakoulou Ahmed», Ahmed mangera.
L’examen génétique des langues nous permet de reconstituer leurs descendances. Certaines langues ont des liens directes et d’autres plus complexes et se ramifient à un niveau plus lointain. La plupart des langues meurent avant leurs descendants et d’autres voient leurs descendants mourir avant elles. La langue arabe par contre est une langue mère qui n’a pu être rattachée à aucun parent et continue de vivre sainement car les sons qui la composent sont bien équilibrés et respirent profondément ; ceci est particulièrement dû aux longues voyelles qui s’insèrent harmonieusement dans les mots.(5)
Le mot « Allah » que le créateur a utilisé pour se nommer est unique de par sa phonétique,et le son qu'il dégage ; il ne trouve aucune ressemblance dans le lexique des sons listés par la science universelle du langage ; c’est un miracle linguistique et une preuve irréfutable pour les non croyants qui se questionnent pour trouver le chemin de la foi. Comme Dieu est unique, son nom l’est aussi. Nulle créature n’a jamais donné ce nom ou tout autre nom qui comporte un son similaire, à soi-même ou à quelqu’un d’autre. Vous pouvez remarquer que le son « L » appuyé, que nous avions désigné précédemment comme critère de bonne santé est précédé et suivi immédiatement du son « A », et cette particularité dans la disposition des lettres d’Allah, lui donne un ton grave et profond aux deux « A » ; ce son est décrit dans la science du langage universel comme un son "écrasant ou dominant".
Des expériences ont été faites sur les cerveaux humains à l’aide d'un scanner ultra puissant ; elles ont permis aux chercheurs, de visionner le mouvement du flux cérébral lorsqu’une personne parle. Alors que tout le monde croyait que l’hémisphère gauche du cerveau est le siège de la pensée, de la réflexion et de la parole, unedécouverte inattendue a été faiteau cours de cette expérience.Un chercheur du groupe, d’origine Pakistanaise, s’est introduit dans ce scanner pour y subir des tests ; il avait une bonne maitrise de la langue arabe. Il a commencé par prononcer des louanges au créateur en langue arabe et du coup il a été ému de voir que le signal nerveux prenant naissance à la partie arrière du cerveau, passait par le côté droit, au lieu de passer par le côté gauche comme on s’y attendait. Il avait lui-même observé l’événement sur un écran qu’il avait devant lui. Le groupe des chercheurs qui observait le test de l’extérieur ont pensé tout simplement que leur collègue était couché sur son dos. La stupéfaction fut générale lorsque la vérité fut établie. L’un des professeurs s’est glissé dans la machine et a commencé à parler en anglais, en français puis en perse et à chaque fois les signaux passaient à gauche de son cerveau. Plusieurs tests se sont succédés et ont confirmé que les signaux nerveux utilisent le côté droit du cerveau lorsque des mots de la langue arabe sont prononcés, alors que les autres langues passaient à gauche. Cet événement a déclenché chez certains chercheurs non musulmans la décision de se convertir à l’Islam ; depuis, l’un d’entre eux est allé même plus loin : il fait ses ablutions avant de lire ou d’étudier en arabe.
Cette particularité de la langue arabe a immédiatement soulevé certaines réactions et certains islamophobes ont commencé à émettre descritiquesaccusant la langue arabe d’être une langue "égarée" du fait qu’elle n’emprunte pas le même chemin que les autres langues dans le cerveau.
En fait, la plus part des chercheurs qui travaillent sur l’analyse des sons dans l’usage des langues, s’intéressent de plus en plus à la langue arabe et en font leur référence.
Pour la poursuite de leurs recherches les scientifiques ont mis au point un appareil qui leur permet de déterminer le nombre de sons qui composent chaque mot, et voilà ce qui s’est produit quand on prononce le mot "Allah" :
En le décomposant on peut penser aisément que ce nom majestueux se compose d’au moins trois sons. En fait par miracle, l’appareil n’yreconnait qu’un seul. Aucun savant n’a pu trouver à ce jour, d’explication scientifique à cette réalité qui défit notre logique. Ce serait encore une révélation divine sur "l’Unicité d’Allah" :
"Un Dieu unique avec un nom unique fait d’un son unique" ! (6)
Pour plus de détail sur l’émission, vous pouvez suivre le lien suivant :
https://www.youtube.com/watch?v=Q0l1YECm_HI
Autres liens utiles :
https://www.youtube.com/watch?v=01o0-nkyLCs
https://www.youtube.com/watch?v=gheViMFg1Jc
https://www.youtube.com/watch?v=kTsM720Xfa4
https://www.youtube.com/watch?v=oAz32TxuLro
https://www.youtube.com/watch?v=nM0pTNI_lFI
https://www.youtube.com/watch?v=W09wWWi_BvE
Slimane Messen ; Ingénieur mécanicien - Montréal
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(1) Cette affirmation semble douteuse ; selon certains historiens, Le Himyarite, le Canaan et le Amazigh seraient des ancêtres de l’Arabe.
(2) Pourtant la plus part des peuples arabes parlent plus un dialecte qu’une langue. Ils écrivent et prononcent leur discours officiel en arabe. Sans le Coran, les universités et les hommes de lettres, l’arabe aurait disparu, au rythme de la francisation ou de l’anglicisation par l’auto-colonisation !
(3) Pour leur part, les Français ne disent plus : ‘’nous allons sortir dans un instant, par exemple’’. Ils disent ‘’on va sortir…’’. Le « nous » de la première personne du pluriel, est systématiquement remplacée par la troisième personne indéfinie du masculin « on » ; la conjugaison de son verbe est plus simple que celle de « nous ».
(4) Dans certains pays arabes, notamment en Afrique du Nord, on assiste depuis seulement quelques décennies à une substitution des mots arabes, par des mots anglais ou français. Pire que cela, cette substitution se fait par des mots composés, moitié français, moitié arabe ou simplement par un préfixe français et un suffixe arabe.
(5) Le Himyarite ne serait-il pas plutôt une descendance de l'Arabe Badia du Yémen, et l'Arabe du Coran une forme améliorée et structurée de l'Arabe Moustaariba du Hijaz. (voir l'article sur le Web …..)
(6) Allah dit bien dans son Livre Saint : "Allah ! Il n’y a aucune autre divinité que Lui ! C’est à Lui qu’appartiennent les plus beaux noms". (S20-V8)
Commentaires du site
En plus des annotations de bas de page, nous émettons les commentaires suivants:
Vu le manque de preuves et de références scientifiques précises dans ce débat télévisé, nous avons tenté sans succès, de rentrer en contact avec la chaine Arrahma, avec le Docteur Saïd Ibrahim Cherbini, ou l’Université de Londres, pour poser les questions qui peut intéresser tout intellectuel. Nous invitons toute personne qui aurait un moyen de communication, notamment par courriel, de nous le transmettre.
En attendant, et pour donner encore plus d’intérêt au sujet, nous enclenchons le débat en apportant les commentaires suivant :
Allah a juré de préserver son Livre en disant : "C’est bien Nous qui avons fait descendre le Coran, et c’est bien Nous qui le préserverons. (S15-V8)
La notion de rectitude du Coran et d’absence de défaut conceptuel, ont commencé par le choix de sa langue. Etant le Message divin qui s’adresse à toute l’humanité, jusqu’à la fin du monde.Sa langue,l’Arabe, devrait être perpétuelle et ne souffrir d’aucun défaut analogue à ceux des autres langues : faiblesse, vieillesse ou tendance à l’abandon. Si les Arabes sont aujourd’hui incapables de l’entretenir, tel que l’ont fait leurs ancêtres, Allah élira des savants et des peuples capables de la perpétuer. C’est ce qui semble ressortir des découvertes dont parle le Docteur Cherbini. L’Auteur Suprême du Coran en a fait de la sorte :
"Louange à Allah qui a fait descendre le Livre sur Son serviteur (Mohammed), et ne lui permit aucun défaut". (S18-V1)
Il est dommage que le Docteur Cherbini ne donne pas assez d’exemples ni d’explication claire aux lettres d’initiation d’une grande majorité des chapitres (Sourates) du Coran :
Alif, Lam, Mim (S2-29-30-31-32) ; Alif, Lam, Sad (S7) ; Alif, Lam, Ra (S10-11-12-14-15) ; Alif, Lam, Mim, Ra (S13) ; Kaf, Ha, Ya, În, Sad (S19) ; Ta, Ha (S20) ; Ta, Sin, Mim (S26-28) ; Ta, Sin (S27) ; Ya, Sin (S36); Sad (S38) ; Ha, Mim (S40-41-42-43-44-45-46) ;Kâf (S50) ; Noun (S68)
Ainsi le nombre des Sourates initiées par des lettres est au nombre de 27. Il y en a qui le sont par une seule lettre (Sad, Kâf, Noun), d’autres par deux, d’autres par trois, et la plus "lettrée" est la S19 ; elle est initiée par 5 lettres (Kaf, Hâ, Ya, Aïn, Sad). Les plus nombreuses initiées par des lettres, sont celles baptisées les « Ha, Mim » ; elles sont au nombre de 7 et sont classées dans le dernier volume du Coran qui contient les Sourates les plus courtes.
Ce qui semble fortuit ou aléatoire, ne l’est certainement pas. Il n’y a pas une seule lettre, un seul mot ou un seul son dans le Coran, qui n’ait pas sa signification. Les exégètes qui se comptent par milliers, ont pu interpréter et dévoiler de nombreux secrets dans le texte sacré. Mais pour ces lettres d’initiation, le Prophète et de nombreux savants n’ont pas voulu les expliciter. La science de nos jours a pu dévoiler certaines merveilles scientifiques du Coran, communément appelées « I’djaz » ou « défi » ; mais il reste beaucoup à faire. Le secret coranique est infini ; il se dévoile avec le progrès dela connaissance humaine. Notre site donne de nombreux exemples de merveilles révélées par les dernières découvertes dans l’espace ou dans l’être vivant.
Pour illustrer ce que nous disons écoutons le Rédacteur Suprême :
Ḥ’ā, Mīm. [C’est] une Révélation envoyée ici-bas par le Tout Miséricordieux, le Très Miséricordieux. C’estun Livre dont les versets ont étéexplicités enun Coran de langue arabe à l’adresse des gens qui savent. (S41-V1/2)
Alif, Lām, Rā. C’est un Livre dont les versets ont été consolidés puis explicités, et envoyé de la part d’Un Sage, Parfaitement Savant. (S11-V1)
Ce dont on peut être certain, c’est que ces lettres d’initiation annoncent pratiquement toujours "Le Coran" ou ses surnoms : Kitab ou Livre, Thikr ou Rappel,Tanzil ou révélation,…etc. Ce sont des lettres fortes, qui constituent la charpente structurelle du texte coranique et de sa langue, l’Arabe. Elles rentrent toutes dans la composition des "Noms Illustres" d’Allah (Asmâ’a Allah El-Housna) qui sont au nombre de99.
Et parmi les questions que l’on voudrait bien poser au Docteur Cherbini ou à des spécialistes de sa discipline : "Science du Langage Universel", on peut citer :
- Etant donné cette alternance du flux cérébral entre la droite et la gauche en parlant l’Arabe, puis une autre langue, peut-ont s’attendre à des perturbations, des fatigues ou des pertes de mémoires plus prononcées chez par exemple les traducteurs ? Cette question revêt une importance plus particulière pour les écoliers des pays bilingues Arabe-langue latine.
- Que signifie médicalement langue du cerveau droit ou gauche,est-ce uniquement un acheminement du flux nerveux (détectable par électro-encéphalogramme ou cela peut aller jusqu’au traitement des sons des images et de leur interprétation ?
- Quel est le rôle du cœur qui réfléchit ; subit-il la même séparation droite-gauche dans la mémorisation. Le Coran et la science nous informent que le cœur réfléchit. (Voir notre article : la cardiologie dans le Coran).
- Peut-on disposer de quelques référencesbibliographiques et quelques rapports d’études publiés.
Nous comptons sur votre collaboration et vous remercions d’avance pour toute information pouvant enrichir ce débat.
NB : Un commentaire très intéressant nous est parvenu, avant publication, de notre ami le Docteur AïssaBelmekki. Vu son importance, nous l’annexons à notre article en lui exprimant nos plus vifs remerciements.
Le Rédacteur en chef : Mohammed Messen
Annexe à l’article : LA LANGUE DU CORAN MÈRE DES LANGUES
Commentaire du Professeur, Docteur AïssaBelmekki
Je viens de lire le document que vous m'avez fait parvenir, et je ne peux que soutenir cette initiative qui arrive à point nommé eu égard aux attaques répétées contre la langue arabe et ses dérivées. J'ai personnellement planché sur la question avec l'aide de spécialistes de renommée mondiale en linguistique et en langues dites orientales. Ils ont tous confirmé que l'origine de cette langue reste une énigme. En ce qui me concerne, voici la conclusion à laquelle je suis arrivé (en attendant que des éléments nouveaux viennent prouver le contraire) :
ALLAH est Unique et n'admet aucune Religion autre que l'Islam. C'est la seule Religion révélée à tous ses Prophètes-Messagers par l'intermédiaire de l'Archange Gabriel. Cette révélation, manifestation directe de Dieu (Épiphanie), a été faite en sept (07) étapes à partir du "LIVRE-MATRICE" (أم الكتاب), et en sept (07) langues(سبعةأحرف) qui dérivent toutes d'une proto-langue unique appelée (اللسانالعربي المبين) c'est-à-dire : "l'Idiome Arabique Clair"...
- Les "Feuillets" de Seth (petit fils d'Adam), dans une forme antédiluvienne de cet Idiome.
- Les "Feuillets" d’Hénoch, dans une forme plus élaborée de cet Idiome, celle qui a juste précédé le Déluge.
- Les "Feuillets" d'Ibrahim, en Chaldéen.
- Les "Feuillets" de Moussa, en Égyptien ancien (l'une des trois langues utilisées à son époque dans l'ancienne Égypte) ... révélés avant la rencontre avec Al-Khadhir, ainsi que Le "Tawrat" de Moussa, dans la même langue... révélé après la rencontre avec Al-Khadhir.
- Le "Zabour" de Dâwoûd, probablement en hébreu.
- l' "Ingile" de 3issa, en Araméen.
- le "Forqane" de Muhammad, en "فصحى ": La forme ultime et parfaite qui s'est fixée parmi les Koreïch du Hédjaz.
Le nom du 1er Homme "آدم", n'a de sens qu'en cet Idiome Arabique Clair : il dérive du même radical que le mot "أديم", qui désigne la croûte terrestre de laquelle il a été créé. Idem pour le nom de sa Compagne "حواء " qui confirme sa création à partir d'un être vivant "كائن حي", qui n'est autre que le père de l'humanité. Idris (Hénoch), porte un nom dérivé du radical "درس", ce qui confirme sa qualité de 1er Enseignant de l'Humanité.
Cette protolangue s'est propagée dans l'espace et dans le temps, donnant le groupe de langues dites "sémitiques" du Nord-Est (Akkadien, Babylonien, Chaldéen etc...), du Nord-Ouest (Cananéen, Assyrien, Hébreu, Araméen etc...), du Sud (comme le Himyarite).
Les "parlers berbères" sont des dérivés vernaculaires du Cananéen et ne sont pas étrangers au Phénicien et à l'Araméen (que parlait Saint-Augustin lui-même). Il n'y a aucun terme générique qui engloberait toute cette richesse linguistique, et ce foisonnement est dû à un phénomène d'arborescence. L' Amazigh qui n'est autre que le rameau Afro-Asiatique des langues dites sémitiques, est bien postérieur à l'Idiome Arabique Clair et ne saurait être à l'origine de la langue Arabe. Ceux qui disent le contraire le font par purs chauvinisme et ethnocentrisme.
La langue Arabe est une langue algébrique et dérivative qui se développe à l'infini à partir de radicaux formés par les combinaisons de ses 28 consonnes (C 2/28... C 3/28... C 4/28... etc...). C'est une langue spécialement conçue pour servir de vecteur au Verbe Divin Incréé, et ne saurait être l’œuvre des êtres humains comme c'est le cas pour les autres langues. C'est pour cette raison qu'on ne lui trouve aucune "origine humaine". L’existence des locuteurs de cet Idiome Arabique Clair est attestée dans des textes très anciens, aussi anciens que les écritures cunéiformes des Sumériens d'il y a 5000 ans... L'arabité est une appartenance naturelle et spontanée à l'espace linguistique arabe, et n' a aucune connotation ethnique ou raciale. La doctrine « monogéniste » qui fait de tous les Nord-Africains des berbères ou des Amazighs est scientifiquement irrecevable... Le Monde Arabe est un espace multi ethnique où les identités régionales (Cultures) s'imbriquent dans des identités politiques nationales (22 pays) qui font elles-mêmes partie d'une identité supra nationale (l'Arabité) qui se confond dans une identité universelle (l'Islam).
Voudriez-vous ajouter cette modeste contribution aux commentaires sur le texte que vous allez publier ? Merci d'avance...
Aïssa BELMEKKI,
Socioéconomiste,
Chercheur en Anthropologie Politique